Syndrome du cou de tortue.

  • Syndrome du cou de tortue.

    Syndrome du cou de tortue.

     

    Êtes-vous atteint du syndrome du cou de tortue? Quelles en sont les conséquences?

    Au moment où je rédige cet article, il n’a pas encore assez neigé pour accueillir mes skis de fond. Qu’à cela ne tienne, mes bottes me porteront! En avant, marche! Ou plus précisément FlexyMarche!

    Marcher en hiver s’avère très vivifiant…

    Le froid sur nos joues ne manque pas de nous fouetter le sang! Bon, ça requiert parfois une bonne dose de courage pour quitter le confort douillet de nos demeures, mais on en revient encore plus requinqué. Surtout si le soleil est au rendez-vous, cette luminosité à elle seule suffit à nous ragaillardir et nous remonter le moral.

    Assurément, il ne faut pas se priver de randonnées au grand air l’hiver. Choisissez votre mode de locomotion (bottes, patins, raquettes ou skis) et allez jouer dehors!

    …Mais gare au syndrome du cou de tortue!

    Naturellement, il faut être vêtu adéquatement. J’aimerais aborder aujourd’hui ce que je définirais comme étant le syndrome du cou de tortue.

    Avez-vous tendance à vous crisper sous le froid, à remonter vos épaules pour protéger votre cou du froid?

    Une image dépeint bien ce phénomène : vous rétractez votre cou dans vos épaules comme le ferait une tortue dans sa carapace.

    Le cou est l’endroit le plus vulnérable de notre corps.

    C’est donc viscéral, il faut le protéger. L’ennui, c’est qu’en voulant le protéger du froid, nous crispons les muscles trapèzes et nous comprimons la nuque. Si vous avez déjà tendance à avoir des tensions dans cette région (mal de cou ou aux épaules, cervicalgie), ce n’est vraiment rien pour aider…

    Alors, comment faire pour éviter ce désagrément et maintenir une posture adéquate?

    Un foulard, une belle grosse écharpe bien enroulée autour du cou de façon à ne laisser aucun filet d’air, aussi ténu soit-il, pénétrer dans l’antre de votre cou fera des petits miracles. Banal et trop rudimentaire comme remarque, n’est-ce pas?

    Néanmoins, à votre prochaine sortie, observez le travail de vos épaules par rapport à votre cou. Si elles engouffrent ce dernier par quasi automatisme, appliquez-vous à les détendre et à les déposer sur le sommet de votre cage thoracique.

    Protégez votre cou et marcher plus droit.

    Ainsi, vous pouvez regarder droit devant vous la tête haute, le corps allongé et vous aurez plus de facilité à solliciter vos abdos pour faire la respiration « taille de guêpe », relisez l’article en question.

    Remarquez également que vous avez beau avoir froid aux pieds, aux mains, aux jambes ou aux bras, vous pouvez maintenir cet état décontracté. Mais si vous avez ne serait-ce qu’un tantinet froid au cou, c’est fichu, vous vous crispez et ce sont vos trapèzes qui mènent le bal!

    Protégez votre cou en été également.

    Et il n’y a pas que l’hiver. L’été, l’air conditionné peut provoquer le même phénomène. Alors un petit foulard est de rigueur tout au long de l’année si vous êtes du genre frileux ou crispé au niveau des trapèzes.

    Sur ce, en avant marche!Et si vous désirez rendre chacun de vos pas encore plus bénéfiques et performants, inscrivez-vous à la FlexyMarche!

    Posturalement vôtre!



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