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Déc
Coup de chaleur et bonne condition physique
Un coup de chaleur, c’est sournois. Et personnes n’est à l’abri.
Deux points à surveiller lors de nos activités estivales à l’extérieur.
Il est toujours stimulant pour moi de recevoir des témoignages relatant les effets positifs de mes cours. Étonnamment, ces témoignages peuvent parfois refléter l’envers de la médaille. Et alors, surgit la question suivante avec toute l’impertinence que l’on peut lui attribuer: peut-on devenir TROP en forme?
Pour quelqu’un qui traîne des douleurs musculaires et/ou articulaires depuis des mois, voir des années, se retrouver soudainement avec un corps sans douleur peut engendrer un sentiment de liberté qui se meut funestement en une impression d’invincibilité. Ceci peut engendrer deux types de scénario.
1) Tout nous semble permis et on en vient à s’ambitionner, à en faire trop d’un seul coup.
Si vous n’avez qu’une seule fin de semaine pour tout mener à bien, prévoyez de l’aide.
Le corps nouvellement reconditionné n’en demeure pas moins encore fragile. Il faut réaliser que vaquer à ses occupations quotidiennes sans inconfort ne nous garantit pas d’avoir l’endurance et la force nécessaire pour entreprendre des tâches qui s’avèrent épuisantes pour n’importe qui de toute manière. Par exemple, refaire TOUT le terrassement de sa cour ou aménager un potager en un seul après-midi, met le dos, les hanches et les genoux à rude épreuve.
Par le temps que la fatigue s’installe de façon significative au niveau musculaire, les structures ligamentaires des articulations dépassent déjà leur limite d’endurance. Conséquemment, pour éviter blessures et douleurs récidivantes, il faut réintroduire ce genre de séance d’activité physique utilitaire graduellement et en petites séquences.
Alors, oubliez les projets pharaoniques en un seul week-end si vous êtes seuls à les réaliser!
2) Gare à la déshydratation!
Être en forme ne nous met pas à l’abri de ce danger bien réel.
Un autre point encore plus d’actualité estivale: le coup de chaleur. Il est d’autant plus pernicieux qu’il survient sans crier gare.
En effet, puisqu’il nous semble si naturel de transpirer à l’effort, on ne réalise pas toute la quantité de liquide qui nous quitte en vapeur d’orgueil et de fierté de voir tout ce travail accompli.
Ironiquement, ce sentiment de fierté directement proportionnel à notre dépense calorique (on ne peut s’empêcher de penser qu’après tout ce labeur on va la mériter notre crème glacée, notre bière ou notre verre de sangria…) nous mène directement à notre perte. D’eau. La déshydratation nous guette, sachant très bien que notre sensation de soif arrivera trop tard.
Que faire? Boire bien entendu! Ré-gu-liè-re-ment.
Quelques gorgées toutes les 15-20 minutes pour éviter le coup de chaleur.
Attention là! Il ne s’agit pas d’une invitation à gonfler le chiffre d’affaires de la Société des Alcools, car l’eau, le jus de légumes ou les jus de fruits légers demeurent un meilleur choix. Même le café ne constitue pas un choix idéal pour la réhydratation.
Bon été, en forme et bien hydraté!