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24
Déc
Douleur articulaire ou musculaire? Stop ou encore?
Douleur articulaire ou inconfort?
La douleur articulaire PENDANT l’exercice signifie que votre posture est incorrecte; il importe de la corriger.
Début février.
– Qu’est-ce que je fais? Qu’est-ce que je fais?
Phase critique. Dramatique dans certains cas. Seulement une couple de semaines de cours de complétées.
– Je m’arrête ou je continue?
Voilà la question piège qui germe dans l’esprit de certaines personnes (pourtant si déterminées au début de janvier) qui voulaient s’offrir le cadeau de se remettre en forme cette année.
– Où j’en suis? À la fin ou au début?
Quelque chose de désagréable s’est passé pour en arriver à ce dilemme. Le cours était-il trop facile ou trop difficile?
– Stop ou… encore?Voici ce qu’il faut comprendre sur le fonctionnement physiologique de notre machine humaine.
Savoir atteindre la zone d’inconfort.
Pour qu’un entraînement mène à l’amélioration de la force, de l’endurance, de la flexibilité, etc, il faut atteindre une zone d’inconfort. Mais pas de douleur. C’est très subjectif. Et pas facile à décrire ou à guider. Vraiment pas évident de situer la mince ligne qui sépare parfois l’inconfort de la douleur.
– Je reste comme ça ou je persévère?
Le seul point de repère tangible que je peux suggérer à mes participants est de leur demander:Est-ce de la douleur articulaire ou de la fatigue musculaire?
En d’autres mots, où sont situées les sensations désagréables? À proximité d’une articulation ou entre deux articulations?
Dans le cas d’une articulation, il est fort probable que la sensation se rapproche davantage d’une douleur et dans cette situation je dis:
– Stop!
Par contre, lorsque l’on me désigne une région musculaire, là je m’exclame:
– Encore!La fatigue musculaire: la zone à atteindre.
En effet, dans ce dernier cas, il s’agit de fatigue musculaire, qui évoluera possiblement en courbatures le lendemain.
Cette fatigue musculaire représente la zone d’inconfort à atteindre pendant la séance d’exercice pour stimuler un changement et améliorer sa condition physique. Toutefois, pour ne pas outrepasser ses capacités actuelles et risquer de se blesser, on prend une pause en changeant d’exercice de façon à activer une autre région.
Si de surcroit des courbatures apparaissent le lendemain d’un entraînement intensif, on se donne une journée de “repos actif”, l’entraînement peut se poursuivre le surlendemain pour obtenir des résultats à court terme.
Considérant ce qui précède, une autre question s’impose:
Comment atteindre le niveau d’inconfort souhaité sans compromettre l’intégrité articulaire?
La réponse? En respectant ces deux points: sa fatigue musculaire et… le bon alignement corporel. La posture pardi, la posture!
Dans la majorité des cas, la douleur articulaire signifie que la posture est inadéquate. Que ce ne sont pas les bons muscles qui initient le mouvement. Le corps a pris de mauvais plis et développé de mauvais patrons moteurs. Il faut rééduquer le corps à bien bouger, à bien forcer.
Pour les personnes qui entreprennent un programme d’exercices après une période plus ou moins longue de sédentarité, les courbatures représentent presqu’un passage obligé. Alors, imaginez celles qui sont affublées de douleurs chroniques!
Pour ces dernières, simplement recommencer à bouger normalement dans leur quotidien peut avoir les mêmes répercussions. Mais les exercices accéléreront l’amélioration de leur condition physique et leur permettront de jouir de leur quotidien plus rapidement.
Colloque sur la douleur.
Bouger malgré tout.
C’était le message véhiculé par plusieurs conférenciers au dernier Colloque francophone sur la douleur. Les professionnels de la santé qui utilisent les exercices comme traitement doivent souvent rassurer leurs patients qui voient momentanément leurs douleurs augmenter. Ils leur faut les encourager à persévérer pour passer le cap transitoire s’apparentant à des courbatures.
Et vous? Que faites-vous?
Stop ou encore?Posturalement vôtre!
P.S. Oui, j’avais la chanson de Plastic Bertand en tête!