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23
Déc
L’immobilité fait des ravages. J’ai la bougeotte!
Pour moi, œuvrant dans le monde de la mise en forme, il ne m’en faut pas beaucoup pour réaliser jusqu’à quel point l’immobilité fait des ravages.
L’immobilité, ce n’est pas une sinécure!
Vendredi: colloque sur la douleur.
Samedi: retour à la normale.
Après toute une journée assise, quel soulagement de vaquer à mes occupations domestiques!
C’est fou d’en être rendue au point de jubiler en faisant du lavage (quel bonheur d’étendre le linge au soleil!) et du ménage (quelle sensation de liberté de mouvement en passant l’aspirateur!) Non, non, je ne me porte pas volontaire pour m’occuper du vôtre. Je ne pousse pas la folie jusqu’à ce point!
Assurément, mon corps n’est pas coutumier avec l’immobilité. Ayant la charge de plusieurs cours répartis du lundi au vendredi et m’occupant de mes tâches domestiques le week-end, je n’ai aucune journée propice à l’immobilisme.
De fait, j’ai vraiment de la difficulté à demeurer stationnaire. Lors d’une journée semblable à celle du colloque, je me sens comme une enfant qui ne tient pas en place. Heureusement que mon esprit était captivé par le sujet!
L’immobilité, voilà ce que cela produit sur mon corps.
- Progressivement, je sens les muscles de mon dos qui se tétanisent.
- Ce qui entrave ma respiration, puisque ma musculature dorsale restreint l’expansion de ma cage thoracique.
- Le manque d’air, d’oxygène finit par s’installer et se traduit par une augmentation de l’intensité des spasmes de mon dos.
- La circulation sanguine se ralentit, la Fc étant moins élevée; ce qui n’aide pas à l’oxygénation des tissus de mon corps!
- Et mes genoux qui semblent enfler, se figer légèrement.
Ma concentration sur le conférencier retarde cette prise de conscience de l’état agonisant de mon être physique. Avant que l’inconfort n’atteigne le seuil d’alerte, il se passe une bonne heure.
Finalement, mes sens (proprioception) se réveillent et j’interviens subtilement. Je ne peux tout de même pas m’étendre au sol pour quelques étirements bénéfiques ou me dégourdir en marchant dans la salle de conférence! Quoique je n’étais certainement pas la seule à ressentir ce besoin. Mais bienséance oblige…
J’ai dû composer avec le décorum. Étonnamment, j’en arrive au constat que ma charge de cours représente un fardeau moins lourd à porter qu’une journée d’immobilité!
L’immobilité fait des ravages: constat scientifique.
En tous les cas, il a été mentionné lors de la conférence:
Après 6 heures d’inactivité musculaire, l’activité mesurée dans le cortex cérébral diminuait.
Ça donne à réfléchir! Ou à bouger.
Allez hop! Dégourdissez-vous!
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