Le confinement accélère-t-il le vieillissement?

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Je ne pensais jamais en venir à me poser une question tel que: le confinement accélère-t-il le vieillissement? Mais commençons par mon vécu.

Mon vécu

Fin 2020 aura été le passage à la soixantaine pour moi.

Début 2020, je me réjouissais d’arriver sans trop de séquelles à un âge où force et mobilité du corps décline rapidement. Assurément, ma profession me permettant de m’activer physiquement y est pour beaucoup.

Mars 2020. Catastrophe. Je perds cette opportunité de m’entraîner 8-10 fois par semaine.

Quel est le problème me direz-vous? Je n’avais qu’à poursuivre l’entraînement par moi-même! Surtout que je bénéficie d’un studio tout équipé à la maison. Que je possède connaissances et expertise pour mettre au point un programme d’exercice ciblant mes besoins.

Voyez-vous, à l’instar des restaurateurs et de tous les travailleurs des commerces/entreprises mis sur « pause », j’étais bien plus préoccupée par le maintien, voir la survie(!), de ma santé financière que de celle de mes articulations.

Alors, pour la première fois de ma vie depuis mes études universitaires, je me suis retrouvée assise. Immobile. Le nez planté devant un écran d’ordi. Plusieurs heures par jour. Des heures consécutives.

Plus de 35 ans à bouger dans tous les sens, et du jour au lendemain : le néant d’activité musculaire.

Solution : les cours en ligne.
Pré-requis : connaissances technologiques.
Conséquence : retour à la case départ, le nez collé à l’ordi…

Au début, j’étais loin de me poser la question: le confinement accélère-t-il le vieillissement?

Votre vécu

Parallèlement ce qui me tourmentait, était le nombre incalculable de personnes se retrouvant comme moi sans leur « solution santé articulaire ». D’autant plus que plusieurs aient abandonné toute forme d’entraînement pour différentes raisons.

Le groupe était ma motivation.
C’était ma sortie de la semaine.
Je ne sais pas quoi faire comme exercice à la maison.
C’est trop petit chez moi. Je n’ai pas de place pour de l’équipement.
La technologie à maitriser pour les cours en ligne me rebute. (Comme je comprends…)
Je suis proche aidant. Je n’ai plus le temps.

Moult personnes se sont alors rabattues sur la marche. Se disant que c’était la meilleure solution. En attendant…

En effet, activité accessible par excellence, la marche apporte beaucoup de bienfaits. Mais pour l’avoir expérimenté, je dois avouer que ce n’est pas suffisant. Mon corps réclamait plus que ça.

Ou alors, le confinement accélère-t-il vraiment le vieillissement?

Pourquoi la marche n’était-elle pas suffisante?

J’ai compris en suivant une formation sur les fascias. J’y ai appris que le confort du corps dépend en grande partie de la santé des fascias. Et ces derniers se nourrissent (littéralement) de mouvements multidimensionnels.

Or la marche est unidirectionnelle. Tous les mouvements sont performés dans le plan sagittal. Pire, si votre technique de marche n’est pas efficace, elle ne mets pas à contribution un assez grand nombre de chaînes musculaires. La FlexyMarche permet de maximiser ce potentiel.

Bref, même avec 10 000 pas, mon corps se sentait engourdi. C’était comme me nourrir d’une seule catégorie d’aliment. Mon corps réclamait plus de variété.

Ma stratégie anti-vieillissement pendant le confinement

Je me suis mise alors à réfléchir sur la façon d’introduire plus de variété de mouvements, de l’activité musculaire à même mes activités quotidiennes. J’ai d’abord repéré des situations-clé qui reviennent quotidiennement. Cette récurrence revêt un aspect impératif pour l’acquisition de nouvelles habitudes.

Voilà comment la série des 10 FlexyTrucs a vu le jour. Je l’ai d’abord élaborée pour moi, afin de maintenir un minimum de force, de tonus et de vigilance musculaire, lors des longues journées à participer à toutes sortes de webinaires. Cela apportait également de la variété de mouvements distribués tout au long de la journée.

Car voilà un autre point soulevé lors de ma formation sur les fascias. Ces derniers se solidifient lors des périodes d’immobilité. Si le corps n’interrompt pas assez fréquemment ses périodes d’immobilité, les fascias perdent peu à peu leur élasticité et leur viscosité (aptitude à passer de l’état solide à liquide et vice versa).